Monday, October 22, 2007   
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Why I voted to support our Mission in Afghanistan

Saturday, May 20, 2021
Scott Brison, MP
Source :  National Post

la version française suit

I am fortunate to live in a country that has allowed me to become an elected Member of Parliament and a Cabinet Minister. In the Taliban-led Afghanistan, I would be thrown in prison or executed for being gay. The same fundamental human rights that we enjoy in Canada are no less important than the rights of the people of Afghanistan. We have a responsibility to defend those rights, at home and abroad. Those rights should be the basis of a values-based, principled Canadian foreign policy. Our country must be willing to stand up for the values that we espouse.  I don't take these rights for granted.

Following her death on Wednesday, Captain Nichola Goddard's husband said, "We shouldn't tuck our tails behind our legs and run ... We've kind of got our foot in the door now to start making a difference. I think we need to follow through and carry on with the mission."

I couldn't agree more.

Naturally, the Taliban is becoming more aggressive, because they are fundamentally opposed to the democratization and stabilization of Afghanistan. They are fundamentally opposed to the rights of women to be treated as persons, let alone to be able to vote and get elected, as they did recently. These rights all vanish with a premature withdrawal of our forces from Afghanistan. The Taliban are men who throw bombs into schools, killing and maiming young girls because they don't believe women deserve an education. As sure as the Taliban stand shoulder to shoulder with the forces of international terrorism, we must stand should to should with our allies against them.

We have a self-interest as a country to help foster democracy in Afghanistan. Any premature withdrawal from Afghanistan would result in a failed state. The country would once again become a birthing ground for terrorism and a global hub for the drug trade. September 11th wasn't just an attack on the United States, it was an attack on the modern world. Canada cannot extricate itself from the modern world, nor should it.

We also have an interest and a responsibility to help foster democracy in Afghanistan because we are a fortunate country. Like a fortunate person should do more for others in his community, we should do more for less fortunate citizens of the world. If Canada doesn't have a role to play in Afghanistan as part of a multilateral mission, then Canada doesn't have a role anywhere.

I was part of a government that sent troops to Afghanistan 12 months ago this week. While the conditions have changed, the objectives have not. Canada's interest and responsibility in combating terrorism and the international drug trade are just as important today as they were then. The basic fundamental human rights, equality and democratic governance are just as important now as they were then.

We must not forget that we are not the only country engaged in the fight for democracy and human rights in Afghanistan. Were Canada to withdraw, we would not only be letting down our soldiers, but also those of the 35 other countries that are part of the mission, not to mention the people in Afghanistan.

We faced a cynical and flawed motion from the Conservative government. While it may have been politically expedient to embarrass Stephen Harper by defeating the motion, it's clear that the next day's headline in the New York Times and in newspapers around the world would not have been "Canadian parliament votes against cynical government motion", but instead: "Canada withdraws support for mission in Afghanistan".

With his rushed vote, Stephen Harper played politics with the lives and mission of Canadian soldiers, as well as jeopardizing Canada's reputation in the world. A vote against the Harper government's cynicism would have been interpreted broadly as a vote against the mission, and would have damaged both soldier morale and Canada's international reputation. But let's be clear, the positive vote should be seen strictly as a show of support for Canadian troops. The need remains for full briefings and the opportunity for Parliament to continue to consider the question. Mr. Harper should show respect to all Parliamentarians and ensure that there are regular meetings of the Foreign Affairs and Defence Committees to receive continuous high-level briefings from the government and senior Defence and diplomatic officials.  As a responsible opposition member, I will continue to hold the government to account, in expectation that we will review our engagement in Afghanistan if circumstances change.

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Version française

J’ai la chance de vivre dans un pays qui m’a permis d’être élu député et nommé ministre. En Afghanistan, sous le régime des talibans, j’aurais été jeté en prison ou exécuté parce que je suis gai. Les droits fondamentaux de la personne dont nous bénéficions au Canada ne sont pas moins importants que les droits du peuple afghan. Nous avons pour responsabilité de défendre ces droits, chez nous et à l’étranger. Ils devraient former l’assise d’une politique étrangère canadienne basée sur des valeurs et des principes. Notre pays doit être prêt à défendre les valeurs dans lesquelles il croit. Je ne tiens pas ces droits pour acquis.

 

À la suite du décès de la capitaine Nichola Goddard mercredi, son mari a dit : « Il ne faut pas se sauver à toutes jambes […] Nous avons un pied dans la porte pour commencer à faire bouger les choses. Je pense qu’il faut continuer et mener à bien la mission. »

 

Je suis entièrement d’accord.

 

Bien sûr, les talibans sont de plus en plus agressifs parce qu’ils s’opposent fondamentalement à la démocratisation et à la stabilisation de l’Afghanistan. Ils s’opposent fondamentalement au droit des femmes d’être traitées comme des personnes, et à plus forte raison de voter et de se faire élire, comme ce fut le cas récemment. Ces droits vont tous disparaître si nous retirons prématurément nos troupes. Les talibans sont des hommes qui lancent des bombes dans les écoles, tuant et mutilant des fillettes parce qu’ils ne croient pas que les femmes méritent d’être éduquées. Face aux talibans qui sont solidaires des forces du terrorisme international, il ne fait aucun doute que nous devons être solidaires de nos alliés.

 

Il est dans l’intérêt du Canada de contribuer à faire naître la démocratie en Afghanistan. Tout retrait prématuré d’Afghanistan produirait un État défaillant. Ce pays deviendrait une fois de plus un foyer du terrorisme et une plaque tournante pour le commerce des stupéfiants à l’échelle planétaire. Les attentats du 11 septembre n’avaient pas seulement pour cible les États-Unis, ils visaient aussi le monde moderne. Le Canada ne peut pas se détacher du monde moderne.

 

Il est aussi de notre intérêt et de notre responsabilité de contribuer à faire naître la démocratie en Afghanistan parce que nous sommes un pays favorisé par le sort. De la même manière qu’une personne favorisée devrait faire plus pour ses concitoyens, nous devrions faire plus pour les citoyens les moins fortunés du monde. Si le Canada n’a pas de rôle à jouer en Afghanistan dans le cadre d’une mission multilatérale, il n’a de rôle à jouer nulle part.

 

J’ai fait partie d’un gouvernement qui a envoyé des troupes en Afghanistan il y a 12 mois presque jour pour jour. Si la situation a changé, les objectifs, eux, n’ont pas changé. L’intérêt et la responsabilité du Canada dans la lutte contre le terrorisme et le trafic international des stupéfiants sont aussi importants aujourd’hui qu’ils l’étaient alors. Les droits fondamentaux de la personne, l’égalité et la démocratie sont tout aussi importants à l’heure actuelle qu’ils l’étaient alors.

 

N’oublions pas que le Canada n’est pas le seul pays qui lutte pour la démocratie et les droits de la personne en Afghanistan. Si le Canada se retirait, nous laisserions tomber non seulement nos soldats, mais aussi ceux des 35 autres pays qui participent à la mission, sans compter la population afghane.

 

Le gouvernement conservateur a présenté une motion cynique et boiteuse. Il aurait pu être politiquement rentable d’embarrasser Stephen Harper en rejetant la motion, sauf que, le lendemain, il est certain que le New York Times et les journaux du monde entier n’auraient pas titré : « Le Parlement canadien vote contre une motion cynique du gouvernement », mais plutôt : « Le Canada retire son appui de la mission en Afghanistan ».

Par le vote précipité qu’il a tenu, Stephen Harper a fait de la petite politique avec la vie et la mission des militaires canadiens et il a mis en péril la réputation du Canada dans le monde. Un vote contre le cynisme du gouvernement Harper aurait été interprété globalement comme un vote contre la mission et aurait porté atteinte au moral des troupes et à la réputation internationale du Canada. Mais il faut qu’une chose soit claire : le résultat favorable du vote doit être vu uniquement comme une manifestation d’appui aux militaires canadiens. Il faut que le Parlement continue d’être bien informé et d’étudier la question. M. Harper devrait manifester du respect à tous les parlementaires et veiller à ce que les comités des affaires étrangères et de la défense se réunissent régulièrement pour recevoir des informations de haut niveau du gouvernement et des hauts fonctionnaires de la défense et de la diplomatie. En tant que député responsable de l’opposition, je vais continuer de demander des comptes au gouvernement en m’attendant à ce que nous revoyions notre engagement en Afghanistan si la situation vient à changer.

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